Court-métrage de fiction 20 min’
Après une phase exploratoire menée lors d’ateliers dédiés aux droits des femmes, des séances de discussion et de débat au sein du groupe participant ont fait émerger une idée de scénario pour la réalisation d’un court métrage d’une durée de 20 minutes. Le format vidéo semblait le plus accessible, tant en termes de facilité de diffusion que de compréhension immédiate par nos publics cibles.
Lors des échanges, les participant·es au projet se sont souvent pris·es à rêver. L’idée retenue est donc la suivante : comparer, à 3 moments identiques de la journée (matin, midi et soir) la vie des femmes à 30 ans d’intervalle, en 2023 et en 2053.
Le contraste entre les 2 époques permet de comprendre comment les droits des femmes devraient évoluer pour les mener de leur existence actuelle (qui ne les satisfait pas nécessairement) à celle dont elles rêvent et qu’elles revendiquent. Avec un constat très clair et sans ambiguïté : les femmes ont une ambition professionnelle, des projets et l’envie d’autre chose, à commencer par du temps pour elles.
Une fois l’idée du scénario finalisée, il s’est agi, pour les participant·es, de repérer les lieux de tournage. Les décors trouvés, la plupart dans le quartier, et les acteur·rices désigné·es, le tournage proprement dit s’est déroulé sur 6 jours en juin avec le concours des participant·es, de notre partenaire Clara et de l’équipe de Joseph Swinnen.
Le montage de la vidéo proposée par Clara en septembre a ensuite été soumis à l’ensemble des participant·es qui ont pu suggérer les modifications qu’elles·ils souhaitaient. Leurs réactions ont directement inspiré la rédaction de la voix off émaillant le court métrage.
Lors du débat post projection, plusieurs interventions du public ont salué les revendications exprimées tout en espérant qu’il ne faille pas 30 ans pour que la situation des femmes s’améliore. À l’issue de ce projet, chacune et chacun a ainsi pu participer à chaque étape de l’élaboration d’un court métrage, de l’ébauche du scénario à la post production. A noter enfin que l’une des apprenantes ayant joué dans le court métrage, Fatima, a concrétisé son rêve (avec 30 ans d’avance) en ouvrant son propre salon de dégustation chaussée de Mons à Bruxelles.
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